Conçu en 1962 par l’architecte Charles Lacrosse, ce pavillon est appelé à l’époque de sa construction le "Palais de vitres". Il accueille dans le cadre du Festival des 5 saisons une programmation d’expositions temporaires conçues pour être vues, en permanence, de l’extérieur.
Jean-Luc Petit
mai-juin 2019
L’espace, la matière, la structure, la réminiscence, la trace sont au cœur de l’œuvre plastique de Jean-Luc Petit. Son travail oscille entre la soustraction et l’ajout, l’effacement et le surgissement, dans le rapport présent au passé.
Le pavillon Fourmarier est aujourd’hui détourné de sa fonction initiale, l’abri d’une source d’eau chaude. Jean-Luc Petit enlève les couches rapportées au cours des années. Le lieu se révèle. L’essentiel apparait.
Les bruits, la profondeur, la chaleur, la vapeur, la condensation, le ruissellement, relient au passé.
Rien n’est ajouté … une colonne lumineuse, intimement liée au lieu, parait.
Un vide, carré et sombre, interpelle.
Parallèlement à son intervention, l’artiste interprète ces sujets par photographies et vidéo.
Ainsi, Jean-Luc Petit offre une représentation du bâtiment, cohérente et radicale. Il dépose un nouveau filtre, une atmosphère, une émotion sur l’intériorité du pavillon des années soixante.
Le travail est à découvrir de l'extérieur, jour et nuit.
du 9 mai au 2 juin 2019
Ludovic Mennesson
septembre 2020 -janvier 2021
Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux et de l’ERG (Bruxelles), Ludovic Mennesson (1985) développe une démarche artistique qui questionne l’architecture ainsi que l’appréhension de l’espace public. Ses œuvres se construisent toujours à partir du contexte d’exposition et de son ambiance, ou son histoire.
En réponse à l’architecture du Pavillon Fourmarier, l’artiste déploie une série de motifs d’oiseaux sur la façade vitrée du bâtiment. Habituellement utilisés pour empêcher les volatiles de percuter les habitations, ces motifs sont ici disposés de manière à former une composition dynamique qui dialogue avec le spectateur et les œuvres intérieures.
Les oiseaux de Nuée masquent le regard tout en « donnant à voir ».